"Ce sont des caractéristiques mentales qui définissent réellement qu'une personne est boulimique ou anorexique"

« JE MANGE TROP… TU N’ES PLUS LÀ» ?

Comment se rassurer quand, dans la petite enfance, le traumatisme de l’absence d’un proche a créé un vide et une insécurité intérieure ?

Comment ne pas rester attaché à un lien qui dénie la séparation?

Comment ne pas se perdre dans une quête sans fin, entrainant excès et

compulsion alimentaire ?

Maigrir vite et durablement, c'est maigrir dans la tête...
Pour magrir, il ne ne suffit pas de perdre du poids, des kilos. c'est psychologique, c'es dans l'image que vous avez de vous-même, dans les relations que vous entretenez avec vos proches et avec les autres...

L’ANOREXIE  , la BOULIMIE, le Surpoids, une véritable épidémie de troubles alimentaires a gagné les sociétés modernes. De quoi ces pathologies sont-elles révélatrices. À l'évidence indicarices d'une perte des repères nutritionnels.
Paradoxe de jeunes filles brillantes et lucides mais qui nient la gravité de leur état. Paradoxe d'une maladie addictive dans la quelle la satisfaction provient de la non satisfaction du désir. Paradoxe de leur relaion aux autres dont elles ne peuvent ni se satisfaire ni s'ffranchir.
Elles ont souvent tout pour plaire, tout pour réussir et vont pourtant s'enfermer dans une solitude profonde, prisonnière d'un comportement autodestructeur comparable à la toxicomanie.
"Privation mortifiante ou gavage"

L’anorexie est un trouble du comportement alimentaire et touche principalement les jeunes filles, les femmes et...les hommes...
 

On distingue l’anorexie mentale vraie de l’anorexie mentale secondaire.

L’anorexie mentale se caractérise d’abord par le désir de maigrir. Parfois l’entourage ne s’en aperçoit pas ou flatte la volonté de l’adolescente. Mais lorsque l’amaigrissement devient trop important et que survient une aménorrhée (arrêt des règles), il est urgent de s’alarmer. De plus, certaines adolescentes sont hyperactives, vomissent, et prennent des purgatifs. L’aide d’un psychothérapeute est indispensable à ce stade pour éviter que l’anorexie débutante n’évolue vers une anorexie secondaire, beaucoup plus grave puisqu’alors la perte de poids reste toujours insuffisante; il faut toujours maigrir davantage et toute prise de poids même minime entraîne une forte culpabilité. Il faut garder le contrôle sur son corps même si la santé se détériore ainsi que l’estime de soir et l’équilibre émotionnel.

De plus, on observe fréquemment une alternance de phases boulimiques et de restrictions sévères chez la même adolescente.

Ces adolescentes ont une perception fausse de leur corps et sont également dans le déni de la gravité de la maladie, d’autant qu’elles identifient rarement la sensation de faim ou de satiété.

LA BOULIMIE

La boulimie est également un désordre alimentaire qui se manifeste sous forme de crises compulsives qui arrivent lorsque l’adolescent est seul, qu’il se sent vide. Il mange sans plaisir et ressent ensuite du dégoût qui le conduit à revomir tout ce qu’il a ingurgité. Il s’ensuit un sentiment d’angoisse, de malaise, d’humiliation et de culpabilité.

Ces crises sont fréquentes chez les anorexiques : après la restriction permanente succède boulimies et vomissements.  Boulimiques et anorexiques sont toutes deux obsédées par le nourriture. La différence est que l’anorexique réussit à garder le contrôle, ce qui n’est pas le cas de la boulimique. Cependant, certaines boulimiques/vomisseuses sont parfois aussi maigres que les anorexiques les plus gravement atteintes.

Cependant, la boulimique a une image d’elle bien plus dévalorisée que l’anorexique qui refuse bien souvent de se remettre en question.

Les crises boulimiques sont rares chez les obèses.
 

Prise de poids et facteurs psychologiques:

La dimension psychologique et émotionnelle est présente en permanence dans l’histoire d’une prise de poids, aussi bien dans son origine que dans ses conséquences.

Le stress, les angoisses

Stress, angoisses, dépression peuvent augmenter l’appétit et provoquer une prise de poids chez certaines personnes. Alors qu’elles peuvent diminuer la sensation de faim chez d’autres. De nombreuses personnes, stressées en permanence, mangent ce qui leur fait plaisir et ce qui les calme.

Le besoin de manger calme ainsi des angoisses. Vous, peut-être ?

Des chercheurs ont montré que le stress est un facteur important d’obésité. En cas de stress, l’hypothalamus, zone du cerveau, produirait une substance qui augmenterait la masse graisseuse.

Adopter une alimentation équilibrée est bien entendu fondamental pour perdre du poids mais avoir une vie moins stressante, apprendre à se détendre et faire du sport sont primordiaux pour que le régime se déroule le mieux possible.

Les autres causes psychologiques

Ne pas comprendre les raisons de sa prise de poids risque de faire échouer le régime.

En effet, dès l’arrêt du régime, les problèmes psychologiques n’étant pas réglés, l’envie de remanger ce qu’on aime reviendra immédiatement. Et bien sûr, les kilos perdus avec.

Situations poussant à trop manger :

1. Colères
2. Frustrations
3. Insatisfaction
4. Inhibition
5. Mal dans sa peau
6. Culpabilité
7. Echecs à répétition (vie professionnelle, vie privée)…

L’histoire personnelle et notre enfance

La façon dont nous avons été nourris au cours de notre enfance peut parfois influer sur notre rapport à l’alimentation.

Ainsi un enfant à qui une maman a beaucoup donné à manger, en pensant qu’il sera « heureux de manger beaucoup », peut avoir plus tard, à l’âge adulte, un rapport compulsif vis à vis de la nourriture. Il mangera de grandes quantités pour se « faire plaisir ».

Si cette personne ne décrypte pas ce mécanisme avec un psychologue-psychothérapeute diplômé, expérimenté elle éprouvera des difficultés à manger différement, à perdre ses mauvaises habitudes et à ne pas tolérer la frustration de moins manger et toutes les frustration car c’est é-mo-tion-nel... Et les régimes seront inefficaces. L’avis d’un professionnel  peut alors être envisagé lorsqu’une personne souhaite maigrir.

qu’appelle-t-on les Les kilos émotionnels sont des kilos acquis, des prises ou des pertes de poids provoquées par des raisons émotionnelles récentes ou inscrites plus profondément en nous, remontant parfois à notre enfance. «  

Comment nos émotions agissent-elles sur notre poids ?

 Leur mode d’action est pluriel. Les émotions peuvent nous pousser à manger davantage ou à rejeter à vomir... Ou bien a avoir envie de certains types d’aliments, gras ou sucrés notamment. Elles peuvent agir à travers notre activité physique, en l’augmentant ou la diminuant. Elles peuvent enfin entraîner un stockage des graisses, sans que nous mangions plus. Il y a bien sûr une traduction biologique de nos émotions, à travers les hormones, les neuromédiateurs ; mais à l’origine, ce sont d’abord nos émotions, notre vécu qui agissent.
 

 Troubles du Comportement Alimentaire et contrôle du poids

 Les troubles complexes de l’alimentation sont des maladies caractérisées par des préoccupations pour l’alimentation, le poids et l’image corporelle, et par des comportements alimentaires anormaux et souvent dangereux (refus de se nourrir ou vomissements provoqués). Ils peuvent coexister avec d’autres problèmes psychologiques graves, comme la dépression, l’anxiété, consommation d’alcool ou de drogue. Les troubles alimentaires vont bien au-delà de la simple « diète hors de contrôle ». Ils doivent être pris au sérieux et soignés pour éviter des conséquences sérieuses sur les plans physique, psychologique et social.

  l’hyperphagie boulimique et la boulimie nerveuse est un trouble caractérisé par des périodes d’orgie alimentaire suivis de sentiments de honte et de culpabilité. ce syndrome d’hyperphagie est très souvent associé aux régimes amaigrissants et à la déprime. La boulimie nerveuse, un trouble grave, se manifeste par des périodes d’orgies alimentaires lorsque la personne se se contrôle plus. Ces excès d’aliments surviennent lors de périodes de jeune alimentaire ou de privation qui peuvent s’échelonner sur plusieurs jours. Souvent accompagnées d’un sentiment de honte ou de culpabilité, les orgies alimentaires sont fréquemment suivies par des vomissements ou par l’usage de laxatifs .On appelle ces actes compensatoires des purges. Les purges donnent faussement l’impression à la personne de reprendre le contrôle sur elle-même, mais lui font en fait perdre le contrôle parce qu’elles permettent de se déculpabiliser par rapport aux excès. En plus d’être dangereuses, elles sont plus nocives que bénéfiques à long terme.

Symptômes de la boulimie nerveuse 

Périodes de compulsion alimentaire .Comportements de purge Fréquentes sautes d’humeur, irritabilité Retrait ou isolement Impulsivité ou actions sans égard pour les conséquences L’anorexie nerveuse

Très souvent et concrètement l’anorexie nerveuse est caractérisée par un refus de maintenir un poids normal, pour la taille et l’âge. La personne souffrant d’anorexie nerveuse a peur de devenir obèse et s’astreint donc à suivre des régimes très contraignants, parfois ponctués de crises de boulimie et de purges. La personne souffrant d’anorexie s’obligera, par exemple, à ne consommer que peu de calories par jour, soit environ beaucoup moins que l’apport normal conseillé. La personne anorexique vit toujours sa phobie de la prise de poids lorsqu’elle maigrit, parce qu’elle a une perception fausse de son image corporelle. C’est-à-dire qu’elle se verra toujours plus « grosse » qu’elle ne l’est en réalité.

Symptômes connus de l’anorexie nerveuse-Perte de poids significative-Peur intense de la prise du poids ou de la perte de contrôle de la prise du poids-Préoccupations et obsessions par rapport aux aliments à faible teneur en gras/calories-Apparition de rituels et d’habitudes alimentaires particulières-Aménorrhée (absence de menstruations chez une femme en âge de procréer)-Exercices excessifs